WE RE SINGING IN THE TRAIN
Tellement à l'aise avec l'anglais, je commence même à penser dans cette langue! Du coup, je ne comprends plus rien à mes résultats médiocres dans cette matière au collège... Et puis je commence même à traduire à Sophie toutes mes conversations avec les indiens. Et elles sont nombreuses car nous n'arrêtons pas de faire des rencontres fascinantes et les hommes, toujours eux, viennent nous aborder sans arrêt... Pour nous vendre des choses, certes, mais aussi pour discuter, savoir d'où l'on vient, où l'on va, pourquoi, comment, qui je suis et d'où je viens avec cette phrase qui deviendra culte dès notre retour : "Your eyes are so nice and very big, you're look to indian... You are indian?". Et voila, 15 fois par jour les mêmes questions et des discussions qui deviennent de plus en plus riches au vue de mon accent français et hésitant qui s'atténue... Et j'en profite toujours pour mener mes enquêtes. Ce qui fait bien rire Sophie car, du coup, les indiens nous collent car ils me posent des questions et je leur posent des question...
Et celle qui revient le plus de ma part est celle ci, en anglais, version indienne dans le texte : "Pourquoi, quand je fume, les hommes indiens me regardent si étrangement?"... Toujours les mêmes réponses, en anglais, parfois incompréhensible, dans le texte : "c'est toi qui est particulière".
Je décide de reposer cette question jusqu'à ce que l'on me réponde enfin franchement, sans me préserver par le simple fait d'être une femme, "an indian woman" comme ils disent.
Et c'est en direction du Gange, dans le train que je vais avoir ma réponse...
Je terminerai cette page demain soir, a l hotel, a agra, car nous quittons Vanarasi ce soir. Et cette ville sacree, au bord du gange est si fascinante et reposante sou sle soleil du plomb qui y regne que ce serait vraimemet dommage de ne pas en profiter.
See you later et, en plus, aujourd hui, le vendredi 14 fevrier, Varanasi grouille de monde et de soleil, il fait environ 25 degres au bord du Gange, car les idiens sont en week end et puis Ramesh, notre ami, nous attend chez lui, et ailleurs aussi, mais on reviendra le voir c est sur... Mais ca c est une autre histoire...
BISOU A TOUS