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Les voyages d'Angéline
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Les voyages d'Angéline
22 février 2009

VARANASI, LA CITE DES ANGES INDIENS

A l'heure qu'il est (17 février 2009, 10h PM), nous avons quitté Varanasi depuis 2 jours et sommes resté à Agra le temps d'une journée. Heureusement car ce n'est vraiment pas une ville dont nous garderons, ni l'une ni l'autre, un bon souvenir. La preuve, c'est super tendu entre nous ce matin. Suite à une petite contrariété de Sophie transformé en gros problème et en non dit, du coup. Mais là, je ne me laisserai pas faire du tout et je vais poursuivre sereinement ma quête de beauté, de sagesse et de paix commencé à Varanasi. Essayant de ne pas tomber dans la plainte systématique de l'européen. Car il s'agit bien de cela.

C'est donc dans un drôle de contexte, mêlé d'énergies négatives et d'une lourdeur sans précédent, que je vais tenter de vous expliquer ce parcours incroyable à Varanasi,sur le chemin d'un des plus beaux endroits du monde pour le coeur et l'esprit. De toute façon, pour comprendre cette merveille du monde, il faut y aller... Je pourrais tenter de vous expliquer mais ca ne serait pas pareil. Et d'ailleurs, plus rien ne sera jamais comme avant. God bless me now.

Arrivée à Varanasi, le vendredi 13 février 2009, 7h40 PM.

J'ai noté dans le train quelques adresses d'hôtels conseillés pas le guide du Routard... Je les ai noté consciencieusement sur un petit carnet afin de pas avoir à sortir le guide. Nous sommes loin de Delhi

et il s'agit, là encore d'aller à la rencontre d'un territoire inconnu. Nous sortons de la gare, et là, c'est autre chose. Pas vraiment foule, des taxis et rickshaws et vélos attendent les voyageurs, peu nombreux, à descende à cette station. Je m'apercevrai plus tard que cette station est la banlieue de Varanasi et beaucoup de gens descendent à la station d'après pour se rapprocher du centre et éviter l'endroit que nous allons découvrir ici. C'est un peu le désert. Du sable jaune, très fin, très poussièrieux. Il a l'air de faire beau ici car les indiens sont nettement plus bronzés qu'à Delhi. Et nettement plus pauvre sans doute. Pas ou peu de dents, pas ou peu de vêtements, pas ou peu de membre (il manque des jambes, des bras, des yeux, des mains...) et pas ou peu de sourire. Bon, la tension monte...

Nous demandons à un taxi de nous conduire au centre ville et je prends la peine de lui montrer l'adresse de l'hôtel que j'ai noté : Mir Ghât... Je ne le sais pas encore mais ce quartier magique et magnifique signifie "Mon Dieu". Le chauffeur n'est pas un mais deux, car semble-t-il, le propriétaire du taxi ne parle pas anglais du tout. Nous montons à bord ne sachant pas du tout ce qui nous attend après mais uniquement concentrées sur la route, le désert qui avance et la ville que l'on ne voit pas encore. Après s'être arrêté prendre de l'essence, de nous avoir gentiment demandé de payer le plein, ce que nous avons refusé catégoriquement, nous avoir baladé sur des routes étrangement impraticables, nous avoir fait découvrir des routes bordées de maison insalubres, en toiles de jutes, sans aucune hygiène, laissant courir les enfants sales dans la poussière, laissant déféquer toute la population dans la rue, laissant les marchands en tout genres et de fruits vendre des produits en plein soleil, couverts de poussière, les chauffeurs nous arrêtent dans une rue. Aucune nouvelle de Mir Ghât, le quartier que nous souhaitions découvrir pour y trouver un hôtel... Je comprends que le taxi ne peux pas y accéder tellement es rues sont étroites. Je sus d'accord avec lui, je l'ai lu sur le guide.

C'est parti pour une découverte à pieds, sacs au dos et yeux grand ouverts tout autour de nous. J'adore. On marche, on marche, j'observe, j'apprends, je découvre, nous esquivons les propositions des rickshaw wallah (chauffeurs) car j'ai envie de marcher et de découvrir tranquillement cette nouvelle architecture, ces nouveaux visages, cette nouvelle ville... Et il y a des singes partout : sur les toits, sur les terrasse, accrochés aux fenêtres, se balançant et sautillant. C'est énorme! Ca c'est vraiment nouveau pour mes yeux. Mais, absorbée par mes découvertes et le regard des gens, je ne vois pas que Sophie n'en peut plus. Elle ne me le dit pas, elle croit sans doute que c'est une évidence pour moi. Mais moi je suis scotchée par ce nouveau lieu, ces odeurs, ces regards, cette pauvreté. Sophie attend donc que j'esquive encore un Rickshaw wallah pour m'en faire part, comme une évidence. Donc, elle se fâche, elle part devant et décide de marcher encore plus vite que moi. Moi, je veux flâner encore, elle boude, je ne vais pas faire comme elle. Je vais profiter et continuer sur ma lancée et si elle en peut plus, elle s'arrêtera et je la retrouverai ensuite. Elle est partie en trombe... Du coup, toute seule, les gens viennent me parler, me demandent où je vais et, semble-t-il, l'anglais n'est pas une langue très pratiquée ici. Trouvant sans problème, un rickshaw, je monte à bord et décide de rejoindre Sophie qui, pas si fatiguée que ça, est 300m devant moi. Nous montons ensemble et allons enfin rejoindre Mir Ghât.

SONBE.

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  • Mes voyages sont aussi les votres... C'est avec un grand plaisir que je vous emmene dans ma valise pour vous faire découvrir des vies d'ailleurs. J'aime m' échapper quelquefois du pessimisme bien de chez nous : voyons le monde tant qu'il est encore beau!
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